Viganò: rester 'inébranlables' dans la foi, pas fonder une nouvelle Eglise

https://www.lifesitenews.com/blogs/archbishop-vigano-we-have-to-remain-steadfast-in-the-faith-not-found-a-new-church


MAIKE HICKSON

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"Nous ne devons pas descendre ces marches, tout comme le Christ n'est pas descendu de la Croix, ni chercher ailleurs ce salut qui ne vient que de l'autel, de la Victime immaculée, de la Croix du Christ ..."
Ven 16 oct.2020-10: 33 HNE

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16 octobre 2020 ( LifeSiteNews ) - En réponse à une lettre ouverte de Vivente Montesinos, une blogueuse espagnole, l'archevêque Carlo Maria Viganò propose à tous les fidèles catholiques un programme sur la manière de répondre à la crise actuelle dans l'Église. Notre réponse ne peut pas être de fonder une nouvelle église - ce que les modernistes essaient de faire - mais plutôt de «rester inébranlable, de résister fort dans la foi», de préserver notre propre humilité - en nous rappelant notre propre manque de compréhension dans le passé - et pour préserver notre charité envers ceux qui aident maintenant à détruire la foi.
Nous devons «rester là où nous devons être, comme ce prêtre vêtu de vêtements sacrés [lors du Saint Sacrifice de la messe]. Nous ne devons pas descendre ces marches, tout comme le Christ n'est pas descendu de la Croix, ni chercher ailleurs ce salut qui ne vient que de l'autel, de la Victime immaculée, de la Croix du Christ », dit Viganò à cet auteur espagnol , et avec elle, nous tous.
Montesinos, dans sa Lettre ouverte du 25 septembre à Mgr Viganò , l'avait remercié pour son travail et son témoignage, pour ses encouragements envers tous ces catholiques qui se trouvent maintenant accusés d'être «contre le Pape». Montesinos a assuré Viganò des prières de milliers de catholiques. Il a déclaré: «Nous ne succomberons jamais au mensonge du monde, répandu aujourd'hui par Jorge Mario Bergoglio, la hiérarchie ecclésiale, la majorité de l'épiscopat et la grande majorité des personnes consacrées, qui veulent nous faire croire que nous ne sommes pas catholiques parce que «nous n'obéissons pas au pape [actuel].» »À certains égards, ajoute le journaliste, Mgr Viganò agit aujourd'hui« moralement »plus comme un pape que le pape à Rome.
«Ma conviction personnelle est oui», a écrit le journaliste, «et vous me pardonnerez l’audace de vous exprimer cette idée.»
Concernant le problème de l'obéissance à un Pape qui conduit aujourd'hui les catholiques dans l'erreur, le blogueur poursuit en disant: «Le catholique doit être avec le Pape… oui… mais tant que le Pape est avec le Christ.
En réponse à ces paroles (voir la déclaration complète ci-dessous), Mgr Viganò précise qu'il ne souhaite pas être décrit comme ayant le rôle de Pape. Le fait que l'Église en crise, répond-il, «n'est pas une raison suffisante pour m'attribuer une autorité que je n'ai pas et que je ne peux pas avoir».


Mais Mgr Viganò nous encourage à appliquer notre devoir d'obéissance uniquement lorsqu'il est conforme à la foi. Ainsi, l'obéissance est conditionnelle à ce qu'un catholique est invité à faire. Par exemple, déclare l'archevêque, «les fidèles qui refusent de recevoir la communion dans la main ne désobéissent pas à leur supérieur ecclésiastique, car cet ordre est un abus sacrilège».
Mais même s'il faut parfois désobéir, poursuit le prélat, cela ne «nous autorise pas à créer un ordre parallèle, une utopie dans laquelle le troupeau se donne son propre berger et construit sa propre bergerie; cela signifierait une usurpation de l'autorité de Dieu. Par la présente, Mgr Viganò semble rejeter toute idée ou proposition de faire partie de l'établissement d'une structure parallèle en opposition à la hiérarchie existante de l'Église, dont une grande partie semble entachée de modernisme et d'erreur.
L'un de ces «libérateurs autoproclamés du joug romain», poursuit-il, sont en fait les «modernistes et leurs partisans». Ils ont tenté de «lui superposer [l'Église] une entité fausse qui revendique son nom mais renonce à sa foi». Cette nouvelle création est «une sorte de monstrum», qui occupe une grande partie de la hiérarchie de l'Église et est donc «capable de tromper le clergé et les fidèles».
C'est ici que réside le problème de «l'obéissance aux Sacrés Pasteurs». Mais la réponse ne peut pas être «une révolution au sens traditionnel» comme réponse à la «révolution conciliaire». Les réponses sont «la vraie obéissance» et «la vraie humilité».
«C'est dans la fidélité aimante à la vérité du Christ que le dogmatisme fanatique des hérétiques est vaincu.»
À la lumière des erreurs des modernistes, que les fidèles catholiques restent fermes mais humbles.
Notre humilité, selon Viganò, découle également du fait que «beaucoup d'entre nous, il y a seulement quelques années, n'étaient pas encore conscients de la tromperie perpétrée contre le saint peuple de Dieu». Beaucoup ont manqué la «compréhension plus profonde de l'apostasie rampante» qui avait lieu dans l'Église.
C'est ici que Mgr Viganò nous appelle à rester fidèles à la foi, tout comme chaque prêtre offre le sacrifice de la messe chaque jour, indépendamment de ses humeurs et indépendamment du nombre de fidèles présents.
Veuillez consulter ici la déclaration complète de l'archevêque Viganò. Le texte a été publié pour la première fois par Marco Tosatti et est reproduit ici avec permission.
Cher docteur Montesinos,
J'ai lu, avec beaucoup d'attention et d'accord avec vos sentiments, la lettre ouverte que vous m'avez adressée, qui a été publiée à Stilum Curiae ( ici ). Je vous demande pardon pour mon retard à répondre.
Certaines des questions que vous me posez répondent d'elles-mêmes, mais il est bon de répéter que « nous devons obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes » (Actes 5:29). Mais précisément parce que nous devons obéir à Dieu, nous ne devons pas non plus chercher dans les hommes l'espérance du salut qui ne vient que du Seigneur: « Il vaut mieux se réfugier dans le Seigneur que de se confier en l'homme » (Psaume 117: . Je reconnais votre bonne foi et votre ardent zèle dans votre désir d'être guidé par des pasteurs fidèles, mais m'entendre appelé « vicaire du Vicaire » me cause un certain embarras. Le fait que réaffirmer ce que l'Église a toujours enseigné, dénoncer la dérive actuelle, n'est pas un motif suffisant, n'est pas une raison suffisante pour m'attribuer une autorité que je n'ai pas et que je ne peux pas avoir.
Cela ne signifie pas que l'exercice de l'obéissance doit être non critique. La raison permet d'abord de comprendre si un ordre donné par une autorité légitime est cohérent avec la fin à laquelle il est ordonné, et cela s'applique d'une manière particulière aux questions concernant la foi. Dans d'autres cas - comme par exemple l'obéissance des moines à leur abbé - même planter des navets à l'envers peut être un instrument de sanctification; mais ici nous parlons de perfection chrétienne, d' ascèse .
Chacune de nos actions nous place devant un choix et a des conséquences. Elle permet d'obtenir le mérite devant Dieu, d'exercer notre libre arbitre en adhérant soit au bien, soit au mal, en se laissant soit conquérir par la Grâce, soit céder à la tentation. L'obéissance ne fait pas exception: en choisissant d'obéir ou non, nous sommes mis à l'épreuve, placés à la croisée des chemins. Le chrétien qui est confronté au choix de brûler de l'encens à une idole ou de faire face au martyre ne désobéit pas à l'autorité de l'Empereur mais obéit à l'autorité supérieure de Dieu. Le prêtre à qui le juge ordonne de violer le sceau de la confession obéit à l'ordre de Dieu en désobéissant à l'ordre illégitime du juge. Les fidèles qui refusent de recevoir la communion dans la main ne désobéissent pas à leur supérieur ecclésiastique, car cet ordre est un abus sacrilège.
Mais cette désobéissance qui est la nôtre - qui n'est pas du tout désobéissance, car elle réaffirme l'obéissance à un ordre supérieur qui a été abusivement violé par celui qui est constitué en autorité - ne nous autorise pas à créer un ordre parallèle, une utopie dans laquelle le le troupeau se donne son propre berger et construit sa propre bergerie: cela signifierait une usurpation de l'autorité de Dieu. À y regarder de plus près, c'est ce que tous les hérésiarques ont essayé de faire, qui ont désigné la véritable Église comme la putain de Babylone uniquement pour qu'ils puissent avoir un alibi qui leur permettrait de faire une imitation grotesque de l'Église, amputée dans les sacrements. , dans les Livres de l'Écriture Sainte, dans Doctrine, Morale et Liturgie. Et aussi dans la Hiérarchie.
Les derniers de cette longue série de libérateurs autoproclamés du joug romain sont les modernistes et leurs partisans. Ils ont conçu un stratagème encore plus subtil, essayant d'obscurcir l'Épouse du Christ en lui superposant une entité fausse qui revendique son nom mais renonce à sa foi. Ce n'est pas une autre église, mais une sorte de monstrum qui partage presque toute la Hiérarchie avec la véritable Église et est ainsi capable de tromper le clergé et les fidèles. Ainsi, l'obéissance aux Sacrés Pasteurs se trouve aujourd'hui en conflit, souvent dans la même personne, avec une désobéissance consciencieuse envers les mercenaires. Le fait que ces mercenaires soient nominalement reconnus comme catholiques ne les empêche pas d'expulser les vrais catholiques de l'enceinte sacrée, les accusant de schisme. Cette situation dele bipolarisme implique que ceux qui restent fidèles au depositum fidei doivent rendre hommage à une autorité sacrée à laquelle, cependant, il faut résister par la désobéissance lorsqu'elle est exercée à des fins qui sont en conflit avec le but pour lequel elle a été instituée par Notre Seigneur.
Comme je l'ai écrit à maintes reprises, une révolution au sens traditionnel du terme n'est pas et ne pourra jamais être la réponse à la révolution conciliaire. Au contraire, c'est dans la véritable obéissance ordonnée hiérarchiquement que l'arme invincible contre la rébellion peut être trouvée, même lorsque cette rébellion est menée par ses supérieurs. C'est vrail'humilité que l'on combat contre l'orgueil de l'hérétique ou du fornicateur, d'une part; et la servilité du faible ou du courtisan, de l'autre. C'est dans la fidélité aimante à la vérité du Christ que le dogmatisme fanatique des hérétiques est vaincu. C'est dans la pratique de la vertu et dans la vie de la Grâce que la racine du vice et du péché que nous dénonçons chez certains prélats est éradiquée, maux dont nous ne pouvons pas dire que nous-mêmes sommes infailliblement exemptés, ne serait-ce qu'à cause de notre inclination connaturelle à mal que nous avons hérité d'Adam. « Quiconque pense être debout doit faire attention à ne pas tomber » (1 Co 10, 12).
C'est vrai: l'Église traverse une crise énorme, qui a commencé avant le Concile et a atteint aujourd'hui un point qui paraît humainement irréversible. C'est vrai: nous avons entendu des paroles et vu des actions, même du plus haut trône, qui suscitent le scandale chez les fidèles et sont en contradiction évidente avec le Magistère des Pontifes romains. C'est vrai: la majorité des fidèles et du clergé sont moulés dans l'erreur doctrinale et morale, tandis que quiconque reste ferme dans la foi est accusé d'être un ennemi de l'Église et du Pape. Si ce n'était pas le cas, il n'y aurait pas de crise. Mais si la Providence a jugé bon de nous tester aujourd'hui - pour punir pendant des décennies de déviations morales et doctrinales - nous donner un Noé ivre pour un père (Gn 9, 20-27), il est néanmoins de notre devoir de couvrir sa nudité de piété filiale. , sans toutefois nier l'ivresse du vieillard à moitié déshabillé. Une fois qu'il aura retrouvé sa sobriété, il bénira ceux qui ont mis le manteau de la vérité et de la charité sur sa honte.
Quiconque a la grâce de ne pas être induit en erreur ni dans la foi ni dans la morale ne doit être fier d'avoir un état présumé de pureté , mais doit plutôt tenir compte de la très grande responsabilité qu'il a devant Dieu, l'Église et ses frères. Cela est vrai pour les simples fidèles et encore plus pour les bergers. Tout d'abord, l'obéissance à l'enseignement du Christ n'est pas un mérite mais un devoir pour chacun de nous. Deuxièmement, notre adhésion à ce que le Divin Maître nous a enseigné au moyen de la Sainte Mère Église ne nous place pas dans une condition de privilège humain, car « à quiconque a beaucoup été donné, on demandera beaucoup; à qui plus a été confié, encore plus sera exigé»(Lc 12, 48). La crainte de Dieu nous fait comprendre combien il est important que ce que nous croyons et professons avec la bouche soit aussi cru dans le cœur, et que ce que nous croyons avec le cœur soit aussi compris par l'intellect.
Cher Vincent, si comme tu le dis, « Nous sommes là où nous avons toujours été, et nous n'avons pas bougé: nous sommes avec la Sainte Écriture, la saine doctrine, la Sainte Tradition et le Magistère de deux mille ans, »Néanmoins nous avons le devoir d'implorer le Ciel pour la conversion de ceux que le monde, la chair ou le diable ont séduits. Nous ne connaissons pas les vicissitudes de leur vie ni les profondeurs insondables de leur âme. En effet, nous rappelons que beaucoup d'entre nous, il y a seulement quelques années, n'étaient toujours pas conscients de la tromperie perpétrée contre le saint peuple de Dieu. Notre aveuglement à l'époque et le manque de compréhension de l'apostasie rampante ne sont pas très différents de la situation dans laquelle se trouvent aujourd'hui de nombreuses âmes, surtout parmi les simples. Le sacrement de la confession - auquel ont recours prêtre et laïc, enfants et personnes âgées, riches et pauvres - nous rappelle notre nature corrompue et la nécessité de placer notre confiance totale en Dieu, le donateur de toutes les grâces. « Sans moi, vous ne pouvez rien faire», A dit Notre Seigneur (Jn 15, .
Nous devons également considérer notre appartenance au Corps mystique comme la preuve de la Miséricorde infinie de Dieu, qui avec la magnificence divine accueillit «le bien et le mal » au banquet (Mt 22, 10), en daignant leur offrir aussi le vêtement de noces, qui est la justification par le baptême. Avant ce don royal, notre humilité consiste à accepter le port du vêtement précieux de la Grâce, qui efface nos misères et nous rend dignes de nous asseoir à la table du Roi. S'attendre à participer au banquet avec nos haillons ne serait pas de l'humilité, mais de la présomption; croire que ce vêtement nous est dû nous rendrait dignes des ténèbres extérieures . Nous voyons plutôt que nous sommes comme des serviteurs du Roi, envoyés au carrefour pour appeler au banquet »les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux »(Lc 14, 21).
Naturellement, en plus d'être conscient de ce qui se passe et d'analyser les causes, il est également nécessaire d'identifier des actions concrètes. À la question: « Que devons-nous faire? »Que les prêtres et les laïcs me demandent ainsi qu'à d'autres, je réponds par une analogie.
Lorsque le prêtre est à l'autel, il est tourné vers Dieu et intercède pour le peuple saint. Il y a des jours où seuls quelques fidèles s'unissent au Saint Sacrifice, d'autres où l'Église est emballée; des jours où l'agitation de la rue et le bruit de la circulation résonnent dans la nef, d'autres où le silence sacré et le souvenir ne sont accompagnés que du chant des moineaux ou du son d'une cloche; des jours où le célébrant monte à l'autel avec sérénité et joie dans son cœur, d'autres où son âme est opprimée par la douleur et le découragement. Mais il est là: debout, toujours face à la Croix, toujours fidèle au commandement de renouveler le Sacrifice du Christ afin d'implorer la Divine Majesté pour les grâces et les bénédictions pour l'Église, d'adorer la Très Sainte Trinité, d'expier les péchés de Hommes. Telle doit être notre attitude face à la crise actuelle: rester là où nous devons être, comme ce prêtre habillé de vêtements sacrés. Nous ne devons pas descendre ces marches, tout comme le Christ n'est pas descendu de la Croix, ni chercher ailleurs ce salut qui ne vient que de l'autel, de la Victime immaculée, de la Croix du Christ. Nous devons faire ce qui est fait depuis deux mille ans »sempre, ubique, et ab omnibus »: nous immoler avec Foi et Charité, avec humilité et constance, avec la crainte de Dieu et le zèle pour les âmes. Les papes et les princes de l'Église passeront, toutes les puissances de la terre et la scène de ce monde disparaîtront également, mais la messe et la prêtrise resteront jusqu'au jour du jugement.
Peter Kwasniewski écrit: « C'est pourquoi je le répète: notre œuvre sanctifiante, planifiée pour nous par Dieu dans sa Providence éternelle, est de rester fidèle à la tradition et à la prière, quoi qu'il arrive; attendre notre heure, garder la raison, rester ferme et attendre le Seigneur. Il est encore et toujours parmi nous, non loin dans les pâturages utopiques »( ici ).
Que le Ciel accorde que, si aujourd'hui, en se retournant pour le Dominus vobiscum , le prêtre ne voit que quelques fidèles agenouillés, demain il verra rassemblés autour de l'autel tous ceux que la Grâce de Dieu aura daigné toucher. Rien d'autre ne nous est demandé, en tant que Ministres de Dieu et en tant que simples fidèles: rester fermes, résister forts dans la foi (1 P 5, 9), en priant Notre Seigneur et Sa Sainte Mère pour leur demander de raccourcir ces temps d'épreuve. qui, humainement parlant, semblent destinés à durer éternellement. Le jour viendra où notre fermeté, enracinée « en celui qui me donne de la force » (Ph 4, 13), sera bénie par ceux qui aujourd'hui se moquent de nous et nous méprisent. Le jour viendra où ils remercieront Dieu pour la désobéissance apparente de ceux qui, en l'absence d'Autorité, sont restés fidèles.
Je réponds à votre dernière question en citant Saint Paul: « Je me réfère au fait que chacun de vous dit:« J'appartiens à Paul »,« J'appartiens plutôt à Apollos »,« Et moi à Céphas »,« Et moi à Christ!" Le Christ est-il alors divisé? Peut-être que Paul a-t-il été crucifié pour vous, ou est-ce au nom de Paul que vous avez été baptisé? (1 Co 1: 12-13). Nous ne nous tournons pas vers ceux qui proclament la Parole de Dieu, mais nous essayons plutôt de nous conformer à la volonté de Notre Seigneur, afin d'être un exemple et une édification pour nos frères. « Votre lumière doit donc briller devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes œuvres et rendent gloire à votre Père qui est aux cieux » (Mt 5, 16).
A vous, cher Vincent, et à tous les associés d'Adoración y Liberación, je donne ma profonde Bénédiction.
+ Carlo Maria Viganò, archevêque

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  Carlo Maria Viganò , Catholique , Marco Tosatti , Pape Francis

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